PasKap : l’affaire est dans le sac
LABRIT
Patrice Lartigue, Céline Pires et Karine Coutière (photos Jean-Marie Tinarrage)
Dans le cadre de ses visites bimensuelles des entreprises innovantes ou remarquables, Patrice Lartigue, président de la Chambre de Métiers et d’Artisanat (CMA), accompagné par la directrice Céline Pires, est allé au-devant des artisans du pays d’Albret. Ce vendredi, après avoir rencontré la vitrailliste de Brocas Josi Sellier, il est allé visiter l’atelier PasKap. Karine Coutière lui a présenté ses créations de chaussons cuir pour bébés couchés ainsi que ses articles de maroquinerie conçus et réalisés sur place.
De plus, elle a souligné que l’entreprise s’implique beaucoup dans la formation avec 8 contrats de stage, en formation ou en reconversion, signés depuis le début de l’année. “Il n’y a pas d’âge (le plus âgé avait 55 ans), il suffit de tomber amoureux de la matière, du cuir“. Elle accueille aussi des élèves de l’école de Design de Mont de Marsan, les accompagnant du dessin à l’évaluation du prix de revient en passant par le mode opératoire et le calcul de rendement, points non abordés dans les formations.
Ce n’est pas Camille Hernandez qui dira le contraire : après l’obtention d’un CAP de maroquinerie et une première année chez PasKap, elle y a préparé en 2 ans son bac pro (en finissant major de sa promotion) tout en étant retenue par les Compagnons du Devoir pour un Tour de France qui va débuter fin août à Besançon.
“En Nouvelle Aquitaine, il y a du travail, Hermes recrute à tour de bras” précise Karine Coutière qui dirige cette entreprise dont l’activité repose à 75 % sur la commande particulière, le sur-mesure et la réparation.
Au-devant des artisans
“Les artisans ne nous connaissent pas. C’est donc à nous d’aller vers eux, même si en 5 ans on ne peut pas visiter les 13 000 entreprises landaises” regrette le président Lartigue. La CMA propose des formations aux artisans pour mieux se faire connaître (notamment en s’affichant sur Instagram et les réseaux sociaux), après en avoir soutenu 2 500 en période de Covid. Néanmoins, seulement 1 600 ont participé aux dernières élections professionnelles, soit 11 % des 13 000 inscrites. D’où l’importance de ces visites.