Tout savoir sur la Corrida portugaise
CAZAUBON-BARBOTAN LES THERMES Samedi 27 août à partir de 17 h 30, aux arènes Jean et Gérard Darrigade à Cazaubon, le Comité des fêtes de Barbotan les Thermes organise sa traditionnelle Corrida portugaise. Le spectacle commence par les cortesias, défilé des cavaliers, de leurs cuadrillas et des forcados. Tous les participants commencent par traverser l’arène […] Lire l’article original
CAZAUBON-BARBOTAN LES THERMES
Samedi 27 août à partir de 17 h 30, aux arènes Jean et Gérard Darrigade à Cazaubon, le Comité des fêtes de Barbotan les Thermes organise sa traditionnelle Corrida portugaise.
Le spectacle commence par les cortesias, défilé des cavaliers, de leurs cuadrillas et des forcados.
Tous les participants commencent par traverser l’arène pour saluer la présidence, chargée de contrôler le bon déroulement de la course. Une fois le salut à la présidence effectué, les cavaliers saluent le public, en effectuant un galop de côté, face aux barrières, faisant ainsi tout le tour de la piste. Enfin, les cavaliers se lancent dans une sorte de parade, ressemblant à un manège.
La corrida s’effectue en trois tercios
Farpas : La première partie de la corrida portugaise est celle de la « farpa » qui a pour but de tester la bravoure du taureau. Le cavalier tient une farpa, sorte de lance avec une pointe fixée au bout. À la sortie du taureau, le cavalier provoque la charge de l’animal et lui plante le bout de la lance qui se détache du manche, en libérant un drapeau de couleur. Cela permet surtout au cavalier de faire suivre le taureau, en étudiant ainsi son comportement. Le cavalier a droit à trois farpas.
Tercios des banderilles ; Le deuxième, le « tercio des banderilles » est le seul durant lequel le cavalier affronte le taureau. Le but est de placer le taureau puis déclencher la charge et de planter les banderilles. Dans la corrida équestre, les banderilles constituent l’essentiel du travail « lidia ». La charge du taureau est provoquée avec des banderilles longues, puis avec des banderilles de plus en plus courtes, jusqu’aux « roses » qui n’ont que quelques centimètres et mettent en valeur la dextérité du cavalier.
La pose de banderilles le plus difficile étant la pose « al violin » lorsque le cavaleiro déclenche la charge du taureau par la gauche et pose la banderille de la main droite.
Pega. Le troisième tercio, le plus impressionnant, est la « paga » effectuée par les forcados. Ceux-ci sont des équipes de jeunes gens. Ils sont huit qui se placent en file indienne face au toro et déclenchent sa charge. Le premier forcado s’accroche entre les cornes, puis les suivants s’accrochent d’un bras au précédent et de l’autre bras prennent le taureau à bras-le-corps, alternativement à droite et à gauche, le cinquième (rabejador) s’accrochant à la queue.