11 décembre 2024

Philippe Dupouy, réagit suite à la proposition d’abolition de la corrida par le Député de Paris, Aymeric Caron

GERS Philippe Dupouy, Président du Conseil Départemental du Gers, réagit suite à la proposition d’abolition de la corrida par le Député de Paris, Aymeric Caron « Rappelons-le, notre assemblée départementale n’est pas celle qui vote les lois, elle ne fait que les appliquer. Ceci étant rappelé, mon rôle est d’être à l’écoute de toutes celles […] Lire l’article original

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GERS

Philippe Dupouy, Président du Conseil Départemental du Gers, réagit suite à la proposition d’abolition de la corrida par le Député de Paris, Aymeric Caron

« Rappelons-le, notre assemblée départementale n’est pas celle qui vote les lois, elle ne fait que les appliquer.

Ceci étant rappelé, mon rôle est d’être à l’écoute de toutes celles et de tous ceux qui vivent dans le Gers, de prendre en compte leurs aspirations, leurs convictions, même lorsque celles-ci sont divergentes, voir opposées ;

Celles et ceux qui, de génération en génération, entretiennent des traditions gastronomiques, linguistiques, culturelles, festives, qui concourent, quoiqu’on en pense, à l’identité de notre Gascogne ;

 Celles et ceux qui, à bon droit, se soucient du bien-être animal et dont les initiatives visant à mieux prendre en compte la condition animale sont louables à mes yeux, comme sont appréciables les avancées réalisées dernièrement au profit d’une reconnaissance de la sensibilité des animaux.

J’ai toujours souhaité que notre collectivité départementale prenne sa part du nécessaire au bien-être animal. C’est ce que nous faisons lorsque nous conditionnons notre soutien financier à la prise en compte de cette question pour les projets de nouveaux abattoirs Gersois par exemple.

L’équilibre à trouver entre des sensibilités différentes, souvent conflictuelles, n’est pas chose facile.

L’évolution de certaines de nos pratiques anciennes ne doit pas nous conduire à renier nos héritages, ni à culpabiliser celles et ceux qui les font vivre, au risque de nous diviser davantage.

C’est en travaillant autour de cet équilibre que nous trouverons les réponses les mieux adaptées à ces évolutions. »

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