24 novembre 2024

Mettre l’agriculture au cœur de l’économie

LANDES D’ARMAGNAC – ROQUEFORT

AGRICULTURE-Landes d'Armagnac.jpg

Les maires seront aux côtés des agriculteurs pour réaliser le diagnostic agricole du territoire (photos Jean-Marie Tinarrage)

Mercredi 27 juillet, les 27 maires de la communauté de communes des Landes d’Armagnac (CCLA) étaient conviés à une réunion préparatoire au diagnostic agricole que lance la Chambre d’Agriculture des Landes dans le cadre de l’élaboration du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI).

Une réunion coprésidée par Philippe Latry, président de la CCLA, et Marie-Hélène Cazaubon, présidente de la Chambre d’agriculture, pour qui « ces diagnostics de secteur permettent de connaître l’enjeu agricole de chaque territoire« . Et particulièrement en cette période de mutation avec une indispensable diversification répondant au changement climatique, ajoutera Philippe Latry.

Pierre Lesparre, directeur du développement, précisait que ce diagnostic doit rendre « la photo la plus précise possible » de l’agriculture dans les Landes d’Armagnac, forestière au Nord à 76 % et agricole au Sud. Il faisait remarquer que la baisse du nombre d’exploitations (-30 %) n’avait entraîné qu’une diminution de 5 % de la surface agricole exploitable. D’où l’importance de concilier activité agricole et développement urbain en adaptant les zonages du futur PLUI aux projets des agriculteurs : agri tourisme, gestion de l’eau, transition énergétique…

landes d'armagnac,roquefort« L’anticipation, clé de la réussite »

Établi en étroite collaboration avec la communauté de communes, ce diagnostic sera précédé en septembre d’une rencontre en mairie avec chaque agriculteur afin de mettre à jour les données et prendre en compte les projets : parcellaire, bâtiments, cessation d’activité, transmission, diversification…

La restitution de ce travail, prévue en octobre, permettra de positionner les zones à urbaniser par rapport aux zones agricoles. Et éviter des conflits d’usage, sachant que, selon la présidente Marie-Hélène Cazaubon, « certaines activités peuvent entraîner des désagréments comme bruit et odeurs« .

Ce diagnostic prendra évidemment en compte l’accès à l’eau et son partage, « enjeu de demain » que traduira le Plan territorial de gestion de l’eau (PTGE) dont chacun espère que l’avancement sera calé sur celui du PLUI.

Lire l’article original