14 octobre 2024

Les cinquièmes découvrent Joaquim Sorolla et Theo Jansen

 GABARRET Jeudi dernier, les cinquièmes de Saint-Jean Bosco sont partis à Bordeaux, afin de découvrir les œuvres de l’artiste espagnol Joaquim Sorolla et de l’artiste néerlandais Theo Jansen, étudiés en classe. La journée s’est déroulée dans la bonne humeur et sous le signe de l’émerveillement au plus près des œuvres abordées à la fois en […] Lire l’article original

 GABARRET

Cinquièmes Théo Jansen

Jeudi dernier, les cinquièmes de Saint-Jean Bosco sont partis à Bordeaux, afin de découvrir les œuvres de l’artiste espagnol Joaquim Sorolla et de l’artiste néerlandais Theo Jansen, étudiés en classe.

La journée s’est déroulée dans la bonne humeur et sous le signe de l’émerveillement au plus près des œuvres abordées à la fois en cours d’espagnol et en arts plastiques.

Accompagnés de leurs professeurs d’espagnol, de français et d’arts plastiques, les élèves ont découvert les Bassins des lumières de Bordeaux, le plus grand centre d’art numérique mondial qui comprend quatre bassins en eau, 90 vidéo-projecteurs et 80 enceintes permettant de projeter les images sur 12 000 m2.

« Le but était d’immerger les cinquièmes, qu’ils sollicitent plusieurs sens et qu’ils découvrent les tableaux des artistes comme si ils étaient plongés dedans grâce à ce dispositif visuel et sonore unique » précise leur professeur Marie Vignau. Les cinquièmes ont découvert 3 expositions successives dans cet espace. Tout d’abord, « VENISE, LA SÉRÉNISSIME » les a plongés dans l’art byzantin et les mosaïques dorées de la basilique Saint-Marc, dans les chefs-d’œuvre du Tintoret, de Bellini ou de Canaletto.

Ensuite l’exposition « JOAQUÍN SOROLLA » leur a permis de s’imaginer parmi les scènes de plages, bordées de lumière, peintes par l’artiste entre 1883 et 1923. Enfin, un espace dédié à la création numérique contemporaine, le Cube, les a plongés dans un scénario de ville futuriste et apocalyptique avant de proposer une immersion colorée dans les cellules du corps.

Professeurs et élèves sont sortis émerveillés de ces expériences et affamés.

Les créatures incroyables de Theo Jansen

Après un pique-nique réconfortant à la base, direction les jardins de l’Hôtel de Ville de Bordeaux, afin de rencontrer les créatures incroyables de Theo Jansen.

« C’est la toute première fois que l’artiste néerlandais, Theo Jansen, baptisé « le sculpteur du vent » installe ses créatures fantastiques en tubes électriques PVC en France.

Leur particularité ? Elles avancent seules avec le vent ! Une dizaine de Strandbeests sont exposées dans les jardins de l’Hôtel de Ville de Bordeaux. De leurs petits noms : Rectus, Longus, Extensa, Adulari ou encore Spinalis… : immobiles, mais toujours à l’air libre, elles sont unies au vent et prennent vie par la force des rafales » continue Marie Vignau.

Les élèves ont pu les approcher et les toucher afin de se rendre compte par eux-mêmes de l’ingéniosité des mécanismes, et du potentiel poétique de leurs présences concrètes dans l’espace des jardins : « De la journée, j’ai préféré les œuvres de Theo Jansen car les sculptures étaient très solides, c’était impressionnant de les voir d’aussi près, je les imaginais plus grande mais c’était impressionnant quand même » ajoute William , « Le bassin des lumières m’a le plus impressionnée car c’était comme un escape game, on était dans le noir, avec des images qui bougeaient, il y avait de la musique, des sons, c’était inquiétant avec l’ombre des bassins et les reflets des images qui bougeaient sur l’eau  » conclut Angèle.

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