Une manifestation s’est tenue hier à Mont-de-Marsan pour exprimer l’inquiétude des agriculteurs du sous-bassin Adour sur l’accès à la ressource en eau pour irriguer les cultures.
La préfète des Landes, coordinatrice du sous-bassin Adour, a reçu pendant plus d’une heure, une délégation de 12 personnes représentant des syndicats agricoles, les chambres d’agriculture et les conseils départementaux des Landes, du Gers, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées, ainsi que des membres d’Irrigadour.
Les échanges ont porté sur l’accès à l’eau pour l’irrigation qui donne lieu à une autorisation unique de prélèvement (AUP) délivrée par l’État à Irrigadour pour l’ensemble des irrigants. La juridiction administrative et l’autorité environnementale se sont prononcées sur les modalités d’octroi de cette AUP, le niveau et la répartition des volumes autorisés au prélèvement. Contrairement aux propos de la FDSEA et des JA parus dans la presse, la DDTM n’a pu transmettre à l’autorité environnementale un dossier de demande d’autorisation unique de prélèvement d’eau pour l’irrigation, puisque cette responsabilité ne lui incombe pas.
Ce sujet fait l’objet d’un travail de fond. Ce travail doit se poursuivre et se construire dans le cadre d’un dialogue constant et de qualité.
Il ne peut en tout état de cause donner lieu au déversement de déchets devant la préfecture et la DDTM 40 alors que le dialogue engagé est intense et constructif avec l’ensemble des services de l’État.