Grêle : Les élus de proximité étaient sur le terrain
LANDES D’ARMAGNAC Suite au fort orage de grêle qui s’est abattu sur cette partie du territoire de la Communauté de communes des Landes d’Armagnac « CCLA », samedi matin, à la mairie de Betbezer d’Armagnac, les conseillers départementaux du canton Haute Landes Armagnac, Magali Valiorgue et Dominique Coutière (vice-président en charge des finances au Conseil départemental) ; […] Lire l’article original
LANDES D’ARMAGNAC
Suite au fort orage de grêle qui s’est abattu sur cette partie du territoire de la Communauté de communes des Landes d’Armagnac « CCLA », samedi matin, à la mairie de Betbezer d’Armagnac, les conseillers départementaux du canton Haute Landes Armagnac, Magali Valiorgue et Dominique Coutière (vice-président en charge des finances au Conseil départemental) ; Philippe Latry, maire de Saint-Justin et président de la CCLA ; ainsi que les maires Antoine Lequertier (Mauvezin d’Armagnac), Alain Gaube (Labastide d’Armagnac) et Gérard Tales (Betbezer d’Armagnac) se sont réunis avant de se rendre sur le terrain pour constater l’ampleur des dégâts et échanger sur le désarroi des viticulteurs et agriculteurs de ce secteur.
De 80% à 100% de destruction
Après avoir constaté à Betbezer, les dégâts occasionnés dans une vigne (destruction à 100%), puis dans une culture de soja (destruction de plus de 80%), ainsi que la dévastation dans les champs de maïs, les élus se sont rendus sur des cultures de blé, d’haricots verts, tournesol, à Saint-Julien, Créon, Mauvezin, Labastide.
Ne pas se fier à l’apparence
Si certaines cultures, depuis la route, paraissaient intactes ou peu impactées par cet orage de grêle, notamment des champs de blé, de maïs, les professionnels présents, ont attiré l’attention des élus sur les bois de vigne très endommagés, les maïs décapités, et les graines de blé répandues sur le sol : « Tout est réellement perdu. C’est impressionnant! »
Les commentaires des élus
Dominique Coutière constatant ces dégâts et les conditions difficiles de ces métiers d’agriculteurs et de viticulteurs a précisé :
« Ce qui est arrivé est catastrophique. Il faut que nous nous préoccupions de l’agriculture, évidemment pour maintenant, mais aussi pour les années à venir. Il faut absolument trouver des solutions rapides pour accompagner et répondre aux besoins des agriculteurs. »
Magali Valiorgue, qui elle aussi était catastrophée devant l’ampleur des dégâts s’est exprimée à son tour :
« Dans les champs de blé visités, il ne reste plus que de la paille. Il est nécessaire que tout le monde prennent conscience des conséquences dramatiques qu’il va y avoir. Il est important de trouver rapidement des solutions financières et humaines qui répondent à cette situation calamiteuse. »
Philippe Latry a trouvé qu’il était très important que les élus du Conseil départemental soient sur le terrain avec les maires des communes impactées :
« Il est important que le département constate l’ampleur des dégâts, mais aussi qu’il soit à la recherche de solutions financières à apporter. Il est important de trouver des mesures d’accompagnement exceptionnelles comme pour d’autres filières. C’est toute une économie de notre territoire qui est touchée, les emplois directs sont impactés mais aussi de nombreux emplois indirects sont concernés par la conséquence désastreuse de cette catastrophe. Quant aux agriculteurs et viticulteurs, tout leur travail est anéanti et psychologiquement c’est très insupportable pour eux. »
Alain Gaube, en 48 ans, n’avait jamais connu un orage de grêle aussi important et Antoine Lequertier avait la même réflexion sur ses 42 ans de métier.