Intempéries du 3 juin
GERS Communiqué de presse de Michel Gabas Deuxième Circonscription du Gers Ce Vendredi 3 Juin la nature est venue anéantir une fois de plus le travail de nos agriculteurs ! Ces hommes et femmes qui façonnent nos paysages autant qu’ils subliment nos terroirs n’ont pu que constater une fois de plus les dégâts de Dame […] Lire l’article original
GERS
Communiqué de presse de Michel Gabas
Deuxième Circonscription du Gers
Ce Vendredi 3 Juin la nature est venue anéantir une fois de plus le travail de nos agriculteurs !
Ces hommes et femmes qui façonnent nos paysages autant qu’ils subliment nos terroirs n’ont pu que constater une fois de plus les dégâts de Dame Nature.
Tous les agriculteurs durement touchés sur le territoire et plus particulièrement les viticulteurs dans notre région armagnacaise se retrouvent face à un manque à gagner proche des 100% sans parler du désarroi et de l’impact psychologique après des épisodes désastreux successifs (pandémie, gel, grêle…).
Acteurs du quotidien de nos territoires, artistes pour la sublimation de leurs productions, artisans de la promotion de nos terroirs, exemplaires dans la préservation de nos paysages et toujours soucieux de l’avenir de leurs terres, ils accompagnent notre quotidien avec discrétion et méritent toute notre reconnaissance.
En effet, agriculteurs, vignerons, viticulteurs, maraîchers, arboriculteurs, éleveurs, céréaliers, horticulteurs, pépiniéristes et plus généralement tous ceux qui travaillent fièrement notre terre de France ne comptent jamais leurs heures, incarnent fièrement cette valeur travail où abnégation se conjugue souvent avec l’ambition de la transmission.
La France, se pays riche d’une histoire agricole qui a su traverser toutes les tempêtes ne peut ni ne doit aujourd’hui multiplier les faux pas, les oublis ou les manquements face à un monde agricole qui se retrouve une fois encore un genou à terre.
Si nos artisans de la terre savent pouvoir compter sur toute la solidarité des élus locaux (et plus largement de tous les Français), l’Etat doit aujourd’hui agir fort et agir vite pour ne pas s’arrêter à des déclarations de calamités agricoles ou autres mécanismes (bien évidemment nécessaires) transposant la gestion des risques (et leur indemnisation) au secteur des assurances où, là encore, il appartient à nos agriculteurs de mobiliser temps et énergie à une bureaucratie étouffante.
Michel Gabas