Vaccination : “Tout le monde a joué le jeu”

HAUTE LANDE ARMAGNAC – LABRIT
Le centre de vaccination de Labrit est installé dans la salle des fêtes (photo Jean-Marie Tinarrage)
Ouvert depuis 4 mois, le centre de vaccination de Labrit a passé plus de 4 000 doses, 1er et 2e confondues. De plus, le docteur Denis Passerieux, responsable du site, précise qu’avec l’accord de l’ARS, environ 800 doses ont été acheminées à ce jour sur le secteur Gabarret-Saint-Justin afin de résorber un déficit lié à l’éloignement, constat sans surprise sur le plus grand canton du département.
Il rappelle aussi que les généralistes reçoivent directement des doses pour leur patientèle tandis que le centre accueille tous les ayants droit volontaires, d’où qu’ils viennent. Ce qui n’a pas empêché le centre de Labrit, desservi par des navettes gratuites pour les personnes isolées, de vacciner plus de 80 % des prioritaires du secteur (au-dessus de la moyenne départementale).
Vers un territoire de santé
“Au final, tout le monde a joué le jeu” souligne le docteur Passerieux, mais de différentes manières afin de mieux répondre aux contraintes de ce vaste territoire Haute Lande Armagnac appelé à devenir une CPTS (communauté professionnelle territoriale de santé). L’intention a été actée mais la pandémie ayant empêché d’aller plus loin, les professionnels libéraux ont dû faire face, avec les élus et au pied levé, à un énorme problème de santé publique. Un exercice grandeur nature qui pourra éclairer une démarche désormais encadrée par 2 chargées de mission qui, au sein du Pôle Haute Lande Armagnac, vont accompagner la réflexion autour de la future politique de santé.
Prendre rendez-vous
Jusqu’au 15 juillet, le centre de vaccination continue à fonctionner (prise de rendez-vous uniquement sur la plate-forme Maiia) avec les mêmes professionnels de santé (Cœur Haute Lande et Roquefort) et au même rythme (1).
Au-delà, tout dépendra de la stratégie estivale mise en place par l’ARS.
(1) Ouvert du mardi au vendredi de 8H30 à 17H30 ainsi que le samedi matin. 5 professionnels de santé et quelques retraités s’y relaient, épaulés par une douzaine d’infirmiers tandis que des agents volontaires du Conseil départemental assurent accueil et surveillance.