Un dimanche d’été à Luzanet
MONTREAL DU GERS Alain Lalanne pour l’association les Amis de la chapelle de Luzanet Dimanche 13 août, pour cette journée d’été la chapelle de Luzanet proposait deux moments musicaux dédiés à des compositeurs baroques et classiques. Le premier, interprété par Jean Christophe Selmi, violoniste éclectique, grand prix du conservatoire de Marseille, mais aussi compositeur et […] Lire l’article original
MONTREAL DU GERS
Alain Lalanne pour l’association les Amis de la chapelle de Luzanet
Dimanche 13 août, pour cette journée d’été la chapelle de Luzanet proposait deux moments musicaux dédiés à des compositeurs baroques et classiques.
Le premier, interprété par Jean Christophe Selmi, violoniste éclectique, grand prix du conservatoire de Marseille, mais aussi compositeur et membre de plusieurs ensembles reconnus autant en France qu’à l’étranger.
Surpris par l’acoustique particulière du lieu, il travailla en répétitions, la veille, de manière à la dominer puis la maîtriser de sorte que son interprétation en joue et s’y plaise.
Cela le conduisit à remplacer certaines pièces initialement prévues. Mais le public conquit par la méditation de Thaïs, solo de violon tiré de l’opéra de Massenet garda intacte son admiration pour la 2è partita pour violon de Bach qui clôtura sa prestation sous un tonnerre d’applaudissements.
Puis après le déjeuner sous les arbres si bien servi par l’association des amis de la chapelle avec les vins de Montréal, le trio Actio emmené par Susan Edward, notre violoncelliste gersoise et ses deux amies violonistes, Cécile Moreau et Jennifer Lutter nous proposait un voyage musical du 18e siècle de l’Irlande à l’Italie .
Toutes trois jouant sur instruments anciens, pour nous transmettre les mêmes émotions, les mêmes surprises, les mêmes plaisirs que les auditeurs d’il y a plus de trois siècles devaient ressentir durant les très rares moments musicaux de cette époque sans aucune réécoute possible.
À chaque œuvre , Susan présentait le contexte et le compositeur, parlait aussi des instruments fragiles et très sensibles que l’on joue avec plus de douceur que les instruments modernes, revenant avec complaisance certaine vers les rares compositrices de cette époque (on se souvient d’Emilie Meyer). Pour un dimanche dans l’harmonie, la mémoire et la gaité, terminé par le tirage de la plus originale tombola « culturelle » , appelée souhaitons-le à devenir un lien entre les manifestations artistiques gersoises pour en faciliter les échanges.