24 mars 2023

Madeleine Tortoré a voté le jour de ses 100 ans

ROQUEFORT

MADELEINE100-Roquefort.jpg

Madeleine Tortoré, au centre, a été fêtée par ses nombreux amis de l’APAR, qui avaient organisé la réception (photos Jean-Marie Tinarrage)

Madeleine Tortoré, dite Madelon, a été fêtée ce mardi 22 juin par ses amis de l’APAR (Association Partage Amitié de Roquefort), nombreux à être venus l’entourer à l’occasion de ses 100 ans. La présidente Annie Laborde rappelait que Madelon est le dernier témoin de la création de l’association APAR (1971) au sein de laquelle elle a passé plus de 40 ans.

IMG_9809.JPGPuis le maire François Hubert est revenu avec beaucoup de finesse sur quelque temps forts de sa longue vie dont le tout dernier, ce dimanche 20 juin, jour de ses 100 ans, où elle n’a pas oublié d’aller voter :”Quand on sait que 82% des moins de 35 ans n’ont pas voté, votre geste citoyen vous honore et doit servir d’exemple“.

Le maire, qui avait longuement échangé avec elle le matin même, a évoqué la philosophie de vie de Madeleine, entre questions religieuses et spiritualité liées à son éducation à l’école Sainte Elizabeth, et sensibilité aux questions politiques et sociales pour avoir accompagné son mari dans ses engagements militants auprès du parti socialiste.

Dans sa maison d’enfance

IMG_9802.JPGChose encore plus exceptionnelle, vous vivez encore aujourd’hui dans la maison où vous êtes née (le 20 juin 1921) d’une vieille famille roquefortoise.” Une maison qu’elle délaissera quelque temps(1939 et 1940) pour aller exercer son métier d’institutrice à l’école laïque de Montégut où elle logeait chez l’habitant. En 1941, elle intègre la papeterie de Roquefort où elle restera jusqu’à la fermeture en 1978, gardant dans sa mémoire les dates de naissance de tous les employés qu’elle connaissait par cœur !

Quant au secret de sa belle santé, le maire retiendra la rasade quotidienne d’huile de foie de morue (aujourd’hui remplacée par la gelée royale), la demi-heure quotidienne de vélo d’appartement et aussi un peu de vin au repas avec un petit porto. Sans oublier un bon médecin, Pierre Chanut, venu lever le verre avec l’alerte doyenne de sa patientèle. 

Lire l’article original