24 mars 2023

La culture se déguste en circuit court

ROQUEFORT – PAYS DE ROQUEFORT

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Tatie Lulu et Gaspard ont trouvé les mots justes pour parler efficacement nutrition et éducation à la santé (photos Jean-Marie Tinarrage)

Fidèle de la première heure de l’opération Agrilocal 40, le collège de Roquefort s’est vu offrir, le mardi 18 mai par le Conseil départemental, le spectacle “Sur place ou à importer”, spécialement commandé à la compagnie Sac de billes (basée à Larbey). Ont également bénéficié de ce tirage au sort portant sur une vingtaine d’établissements, le collège de Tartas et les écoles de Narrosse et Amou.

“Sur place ou à importer”, saynète d’une petite demi-heure destinée à donner aux adolescents une autre image de la restauration scolaire, met en scène Tatie Lulu, cantinière, et son neveu Gaspard, collégien de troisième en stage découverte à la cantine. On y retrouve tous les clichés que les auteurs et comédiens ont pu collecter de part et d’autre des fourneaux, ainsi qu’une mise en garde vis-à-vis de la nourriture des fast-foods, jugée trop saturée en graisses et sucres.

Qualité des produits

AGRILOCAL1-Roquefort.jpgPour tatie Lulu, “faire un bon repas ça marche si les produits sont bons“. Et d’enchaîner sur le respect des saisons, le consommer local (bio ou pas, ce qui dans nos campagnes n’enlève pas forcément à la qualité) et les circuits courts afin de limiter emballages et transports.

Il faut aussi savoir que la plateforme Agrilocal agit dans les 2 sens : les consommateurs (via écoles, collèges et maisons de retraite) et les fournisseurs locaux avec 200 référencements dont 130 agriculteurs auxquels s’ajoutent boulangers, charcutiers, pâtissiers, bouchers…

La mise en rapport des uns aux autres permet de proposer annuellement 4 semaines d’actions durant lesquelles sont servis soit un plat par jour dans le menu hebdomadaire, soit un seul repas mais 100 % Agrilocal (produits d’ici, de l’entrée jusqu’au dessert).

C’est cette formule qu’avait retenue le collège George-Sand suite au spectacle qui a intéressé, si on en croit les échanges qui ont suivi avec les comédiens et l’intervenante, les trois classes de cinquième concernées. 

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