Vins Côtes de Gascogne

 EAUZE

UN MILLÉSIME 2024 PAR  LA FRAÎCHEUR ET LA COMPLEXITÉ

Le vignoble des Côtes de Gascogne achève ses vendanges avec les dernières récoltes de Gros et Petit Manseng, permettant ainsi de dresser un premier bilan de la campagne et de se projeter sur ses volumes et le profil du millésime 2024.

 UN MILLESIME FRAIS ET HUMIDE

 La campagne 2024 a été marquée par une forte humidité tout au long de la saison. Les vignerons, ayant tiré les leçons de la virulence du mildiou en 2023, sont restés vigilants face à la pression des champignons pathogènes, bien que celle-ci ait été forte, elle a été bien maîtrisée.

Les conséquences des nuits très fraiches au tout début du printemps (du 19 au 23 avril) ont été sous-estimées.

Dans certains secteurs du vignoble, les dégâts ont été directs, avec des bourgeons gelés, tandis que pour d’autres, les conséquences ont été plus indirectes, affectant le développe­ment de la vigne et sa floraison, avec des phénomènes de coulure et de millerandage, aggravés par les fortes pluies de début juin en période de floraison.

En juin et jusqu’à mi-juillet, le climat a été orageux et menaçant (quelques dégâts de grêle ou d’excès d’eau). De la mi-juillet au 28 août, les conditions estivales ont été idéales, sans être caniculaires, elles ont ainsi permis une belle évolution de la maturité. Puis, du 28 août au 11 septembre, le début des vendanges a été perturbé par une pluviométrie excessive, obligeant les vignerons à s’adapter.

C’est ainsi que 2024 sera marquée par une quatrième petite récolte consécutive.

 LES CHIFFRES DE LA RÉCOLTE 2024

Les vendanges ont débuté fin août par les parcelles encépagées en Sauvignon. Selon les premiers témoignages, la récolte globale du vignoble peut s’estimer à -8% par rapport à l’année précédente, à -28% par rapport à une récolte moyenne. Les rendements sont malheureusement décevants en volume pour tous les cépages, en particulier pour le Colombard, qui représente un tiers de l’encépagement du vignoble. Ce millésime s’avérant bien plus qualitatif que les précé­dents, le potentiel de production en IGP Côtes de Gascogne est largement préservé.

 UNE PALETTE AROMATIQUE RICHE, COMPLEXE ET ORIGINALE

 L’espoir renaît avec un millésime ciselé d’agrumes. Les premières dégustations primeurs ont eu lieu, et la confiance est retrouvée. Les vins blancs secs tiennent leurs promesses : ils sont très expressifs et dévoilent des notes fraîches, originales et acidulées. Mêlées aux traditionnelles notes de pam­plemousse et de citron, on perçoit des notes d’agrumes plus rares (bergamote, limequat ou yuzu), apportant une complexité supplémentaire à la palette aromatique, très caractéristique des vins Côtes de Gascogne. Le millésime se distingue par une vivacité rafraîchissante tout en finesse.

Les rosés suivent le même esprit que les blancs, tandis que les rouges se montrent gouleyants, frais et légers. Les moelleux et doux, moins riches en sucre qu’à l’accoutumé, affichent un équilibre sur la fraîcheur avec une riche complexité aromatique.

Ces notes exotiques, présagent-elles une (re)conquête des pays lointains ? Ce qui est certain, c’est que ces arômes ont de quoi séduire les amateurs de vin d’ici et d’ailleurs. Le style toujours rafraîchis­sant qui a fait la signature des Côtes de Gascogne, envié et reconnu partout dans le monde, s’affirme d’autant plus cette année. Les vigneronnes et vignerons et leurs chères terres gasconnes sont et res­teront les meilleurs ambassadeurs de ces vins accessibles, spontanés et au croquant du fruit inégalé.

Alors, buvons un verre à leur santé et rendez-vous chez vos cavistes et autres distributeurs pour découvrir sans tarder les premières cuvées mises sur le marché avec les primeurs disponibles à la vente dès jeudi  17 octobre

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