26 novembre 2024

Une simulation de haute intensité à Saint-Jean Bosco

 GABARRET   Conformément aux directives de l’Éducation nationale et du Ministère, mercredi après-midi dernier, l’ensemble scolaire privé Saint-Jean Bosco a organisé un nouvel exercice «Alerte Attentat Intrusion ». « Chaque année, au moins un exercice « attentat-intrusion » est réalisé dans les écoles et les établissements scolaires. Son objectif est de vérifier la reconnaissance de l’alarme […] Lire l’article original

 GABARRET

Photo: Armée

Photo: Armée

Conformément aux directives de l’Éducation nationale et du Ministère, mercredi après-midi dernier, l’ensemble scolaire privé Saint-Jean Bosco a organisé un nouvel exercice «Alerte Attentat Intrusion ».

« Chaque année, au moins un exercice « attentat-intrusion » est réalisé dans les écoles et les établissements scolaires. Son objectif est de vérifier la reconnaissance de l’alarme attentat-intrusion, vérifier les comportements réflexes des membres de la communauté éducative et éventuellement, de tester la liaison avec les forces de sécurité » précise Aubert Cruchon.

Pour celui-ci un scénario plus poussé a été établi par l’établissement scolaire en lien avec la mairie de Gabarret, la gendarmerie et la préfecture des Landes : une simulation d’intrusion de personnes mal intentionnées nécessitant l’intervention d’une unité des forces armées agissant pour des besoins d’entraînement en primo intervenant sur le territoire national.

  « 16 lycéens internes et 3 membres du personnel ont accepté d’endosser le rôle des personnes à libérer et après avoir obtenu toutes les autorisations des familles, des intervenants extérieurs et des autorités, nous avons pu déclencher cet exercice ambitieux ».

2 heures d’intervention

Dès 15 heures tous les intervenants étaient en place, les abords de la zone d’exercice étant totalement fermés et sécurisés par la police municipale et la gendarmerie de Gabarret. Dès que l’alerte a retenti les forces armées ont pris position et ont investi progressivement l’établissement scolaire.

 Pour augmenter la difficulté et être le plus proche possible de la réalité, les lycéens et leurs professeurs étaient retenus à divers endroits de l’ensemble scolaire.

  Les militaires ont dû utiliser leur matériel et leurs équipements d ‘intervention avec des munitions d’exercice totalement inoffensives.

 Ils ont libéré peu à peu les 19 membres de l’établissement.

  Au bout de 2 heures d’intervention, l’exercice intense a pris fin et chacun a pu décompresser et faire le bilan.

 C’est autour d’un goûter bienvenu, réunissant tous les protagonistes, qu’un débriefing permit à chacun de s’exprimer et de donner son ressenti sur cette expérience constructive.

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